Pour lire un extrait du tome 1, cliquez sur la couverture correspondante !
Tobie n'est pas très grand pour son âge, il ne mesure qu'un millimètre et demi, mais c'est un garçon plein de ressources. Sa mère, la douce Maïa, lui a donné le goût des mots et son père, le grand savant Sim Lolness, sa vivacité d'esprit.
Ils vivent dans l'Arbre.
Quand les Lolness doivent quitter le confort et la luminosité des cimes de l'Arbre, Tobie s'adapte vite à sa nouvelle vie dans le territoire sauvage et sombre des Basses Branches.
S'il préfère vivre entouré d'amis comme Léo Blue, son ami
d'enfance, Elisha, la belle et farouche élue de son cœur, ou les Seldor, une joyeuse famille de musiciens, il sait dompter la solitude quand elle s'impose, grâce à la lecture – il a dévoré tous les écrits scientifiques de son père – et au dessin.
C'est un garçon réfléchi. Il pèse toujours soigneusement le pour et le contre avant de se lancer, mais se montre bien plus efficace et perspicace le ventre plein! Rien de tel qu'un peu d'eau chaude avec du miel et des petits gâteaux ou des crêpes bien moelleuses pour le bon fonctionnement de ses méninges. Son grand cœur lui gagne l'amitié de tous, enfin, de ceux qui ne sont pas à ses trousses pour le capturer... Heureusement, c'est un véritable feu follet et il est bien plus malin que ses poursuivants. Ses dons d'acrobate et d'imitateur le tireront d'affaires à maintes reprises. Têtu, coriace et volontaire, il est prêt à tout pour sauver ses parents. Et pour les beaux yeux d'Elisha...
Ce roman est vraiment génial. Il est prenant et on n'a pas envie de le lâcher.
L'histoire est originale et surtout, bien écrite. Parce que ce n'est pas le seul roman où le héros mesure 1 millimètre mais c'est un roman très bien écrit ce qui fait que l'histoire devient très vite originale (comme je l'ai dit juste avant) et intéressante.
L'idée de l'Arbre est tout simplement superbe. Les Basses Branches et tout.
Je me suis vite attachée à Tobie et aux autres personnages. Ils sont bien "explorés" et chacun ont leur personnalité.
Tobie a une belle quête à accomplir, les lecteurs ont une belle lecture entre leurs mains.
J'ai lu les deux tomes de Tobie Lolness il y a longtemps donc l'histoire ne me reste pas vraiment en mémoire mais j'avais littéralement adoré et terminé les deux livres assez rapidement.
Timothée de Fombelle manie bien ses mots et son histoire prend forme. Son histoire qui se lit très bien.
En bref, j'ai adoré ce roman. Beau, prenant, original, attachant. Je vous le conseille !
Tobie et sa famille appartiennent au peuple de l'arbre qui réside dans un vénérable chêne, ruche de vie. Le jeune héros mesure quelques millimètres, ce qui lui rend la vie bien difficile. Le père de Tobie, grand savant, refuse de révéler sa dernière découverte scientifique qui pourrait bouleverser non seulement leur vie à tous mais aussi les projets de certains membres du Grand Conseil... Ce refus va entraîner la famille de Tobie dans la déchéance. Emprisonné, le jeune héros va se retrouver propulsé seul dans de terribles aventures...
On a tous un livre, ou une saga ou encore la bibliographie d’un auteur qui nous procure beaucoup d’émotions, beaucoup de plaisir, parfois plus que n’importe quelle autre lecture. Si je devais n’en citer qu’un, en trichant un peu, il s’agirait de l’intégrale Tobie Lolness dont l’auteur est le fabuleux Timothée de Fombelle.
Mon histoire avec ce livre commence si je ne me trompe pas en 2007, l’année où le premier tome, La vie suspendue¸ est paru. C’était une année où j’allais encore à la bibliothèque. Comme toujours, avant toute chose j’ai jeté un œil au présentoir circulaire où se trouvaient les dernières nouveautés. Ai-je inventé ce souvenir ? En tout cas c’est sans doute là que je l’ai découvert puisque j’ai dans la tête le souvenir de la couverture –si belle et pétillante- réalisée par François Place. En tout cas, oui, c’est sans doute ce bel objet qui a d’abord attiré mon regard d’enfant de 10 ans. Même pas.
Là se situe le commencement de tout ce qui suivit. J’ose exagérer un peu parce quand même, c’est une véritable aventure que j’ai vécue ensuite non … ? Je me souviens en avril avoir commandé avec fébrilité le second tome –Les yeux d’Elisha. Parce que si vous vous lancez dans ce dyptique -et vous le ferez, je l’espère !- ne vous arrêtez pas à acheter uniquement le premier tome ! Car celui-ci vous charmera et la fin vous laissera pantois, dans l’attente de la suite !
Après je me souviens ma joie de découvrir un roman de Timothée de Fombelle dans le Je Bouquine, je ne me souviens que par bribes ou par photo de mes deux premières rencontres avec lui en 2008 et 2009 au salon du livre de Montreuil et de nos premiers échanges par mail. Et l’année 2010 est un point phare dans cette histoire ! Une grande excitation à la sortie de Vango, et la création du blog début juin.
Ma passion a commencé avec Tobie et a décuplé au fil de ces 6 … 7 années ! J’avais ainsi pour projet de relire ces deux ouvrages depuis quelques mois et lorsque j’ai enfin craqué (en partie grâce à Tom ! …) pour l’intégrale, j’ai été happé aussitôt par les mots de Timothée de Fombelle.
Il y a une question que je n’ai cessé de remuer. Celle importante que les lecteurs de cet auteur donnent des réponses différentes : préférez-vous Tobie Lolness ou Vango ?
Je me disais je préfère ce premier … mais j’ai pourtant adoré ce dernier qui est unique. Il a suffi de cette relecture pour avoir ma réponse.
Dès les premières pages, qui sont à elles seules d’une douce poésie et d’une intensité qui m’a volé mon cœur, je me suis retrouvé enraciné dans la fabuleuse histoire de Tobie. Dès les premières pages j’ai ressenti de vives émotions. Dès les premières pages j’ai littéralement replongé 7 ans en arrière. Je n’ai lu en tout cette saga que ( ?) 3 ou 4 fois et comme cela faisait maintenant un petit bout de temps que cela n’avait pas été le cas j’avais oublié beaucoup de détails. Les souvenirs se sont mis à affluer alors que je lisais les chapitres. Les souvenirs et les sentiments. Comment vous faire passer ici, comment vous expliquer ce que j’ai alors ressenti ? C’était mordre à pleine dents dans une poignée de framboises dans le jardin de son arrière-grand-mère. C’était la vue sur les montagnes pendant les vacances d’hiver comme chaque année depuis dix ans. C’était l’odeur et le goût que prend le chocolat dans les placards de sa grand-mère, la vue des cadeaux sous le sapin, le contact du pelage d’un chat, les matins de son enfance où on se lève alors que tout le monde dort et que le salon, juste éclairé par la lumière à travers la fenêtre de la porte d’entrée est d’une délicieuse paix. Oui c’était replonger dans des souvenirs et des impressions qui n’appartiennent qu’à chacun lorsqu’on retrouve La lecture de son enfance.
Mieux encore. Je veux bien avouer que, parfois, à cause de toutes ces lectures qui doivent se succéder, le nombre de pages tournées pendant ma lecture est assez … obnubilant. Je guette veille surveille. Alors que là, celles-ci défilaient vraiment sans que je m’en aperçoive. Je pèse mes mots car ils ne sont que la stricte vérité car je les tournais instinctivement et je me retrouvais à avancer plus vite que je ne l’aurais cru ma lecture tant l’alchimie était prodigieusement puissante.
Il faut dire que l’histoire en elle-même, d’abord, est unique. Un décor naturel que nous côtoyons quotidiennement, un brin de fantastique en y intégrant la vie et l’humanité en modèle réduit, et un personnage en fuite.
L’univers de l’arbre est tout ce qu’il y a de plus crédible, et de plus réel puisqu’il s’agit d’un chêne. Mais en y ajoutant un peuple lilliputien, Timothée de Fombelle le revisite de façon unique, originale. Maisons creusées dans l’écorce, forêts de lichen, feuilles mortes et bourgeons, insectes qui sont des véritables monstres, boule de gui reconvertie en prison, toile d’araignée qui fait des prisonniers. Tant d’éléments banals qui deviennent des décors d’aventures, d’exploits et qui font avancer l’intrigue. Hautes et basses branches, peuple énigmatique des Pelés, études sur l’arbre, sa sève, ses branches, sa croissance, … En bref, l’auteur mène d’une main de maître son univers.
Le peuple de l’arbre, celui des Pelés … tant de lilliputiens qui nous ressemblent mais des personnages auxquels on croit !
Ils sont nos amis l’espace de 600 pages. On les suit, attendris, durant leurs aventures. Tobie, garçon à la puissance morale exceptionnelle, qui se bat pour des idéaux : la famille, l’amour et la liberté. Tobie, un petit personnage qui sait être grand. Par son courage et son cœur. Tobie, ce petit bout d’adolescent qui va grandir sous nos yeux attachés d’amour. Tobie. Tobie et son papa Sim, drôle, attachant, bon, généreux. Sim le scientifique, bien plus intelligent que tous les autres habitants de l’arbre. Sim le scientifique qui a su voir le danger. Trop tard. Et sa femme Maïa, la maman. Maïa c’est le sucre du miel, la fragilité de la toile d’araignée, la vulnérabilité de l’arbre.
Et Elisha. Les yeux d’Elisha. Elisha … comment peut-on espérer s’élever à la hauteur des mots de Timothée de Fombelle. Comment puis-je retransmettre l’amour que porte notre petit Tobie pour sa Elisa ? Elisha a la beauté et la grandeur de l’arbre. La force du tronc. L’agilité des branches. La volubilité des feuilles. Vous allez aimer Elisha …
Je ne pourrais bien entendu pas vous parler de tous les personnages de ces deux romans … il y en a tant. Timothée de Fombelle les anime avec le talent de la vie, et celui des émotions. Il construit des personnages profonds, uniques, originaux, qui se tiennent, auxquels on s’attache. Pour leur bêtise, leur bonté, leur idiotie, leur générosité, leur stupidité, leur humanité… qu’ils soient bons ou mauvais, notre auteur ne s’égare pas, et continue à broder un conte où tout est finesse et simplicité.
Tobie Lolness est un conte oui. Le conte d’une minuscule vie bouleversée par le destin de tout un monde. Au cœur de l’univers lilliputien d’un arbre, cet auteur virtuose est le chef d’orchestre d’une aventure rocambolesque qui entraîne le lecteur dans une histoire où le merveilleux est nature. Comme il le dit si bien : « Le monde devient immense, devient une aventure lorsqu’on rétrécit jusqu’à ne faire qu’un millimètre et demi … Les interstices du plancher deviennent des canyons. La tente devient la voie Lactée … ». Sauf qu’ici les racines sont des montagnes, les branches des hameaux, les creux des lacs, les Cimes le sommet du monde. Dans une forêt de mots à qui Timothée de Fombelle sait emprunter le panache, cette quête de soi renverse le lecteur par sa poésie, sa simplicité, sa sincérité et sa grandeur. Un chef d’œuvre qui a bouleversé ma vie.
Tobie Lolness est une petit être vivant mesurant même pas un millimètre, il vit dans avec sa famille dans la cime des arbres, un endroit magique est confortable. Son père est un inventeur hors-pair. Il commet l'erreur de ne pas révéler le secret de sa nouvelle invention, révolutionnaire. Cela va dissuader son public. La famille de Tobie est commandée à mort dans un endroit détestable. Les basses-branches. Le petit Tobie s'adapte très vite à la vie dans cet endroit sombre et perdu. Néanmoins il ne sa passe rien. Un jour Tobie décide s'enfuir. Pourchassé il doit trouver abri pour pas être tué. Ce livre raconte la belle aventure de Tobie essayant de s'enfuir, il va rencontrer des habitants méchants et gentils. Son but est de sauver sa peau.
J'ai beaucoup aimé ce roman, je pense qu'il est très bien imaginé et les personnages bien adaptés. J'ai vraiment accroché et je trouve que c'est l'un des meilleurs romans écrits par Timothée De Fombelle. Entre l'émotion, l'environnement, l'amitié, le suspense, on a tous les choix. La vie suspendue m'a sensibilisée à l'environnement et je pense que c'est extrêmement bien pensé.
L'histoire : Le livre démarre au coeur de l'action. On ne sait au début guère plus que le nom du personnage, et qu'il doit fuir. A l'aide de flash-backs et de souvenirs on commence à comprendre. Tobie, agé de treize ans, mesure un millimètre et demi, et vit dans l'Arbre. Il appartient a un peuple organisé, vivant dans cette arbre. Ses parents, Sim et Maïa Lolness, sont aimants et intelligents. Sim est un chercheur. Ils vivaient dans les Cimes, les branches hautes de l'arbre les plus agréables, qu'ils ont du quitter pour les Branches basses, sombres et humides. Cela car Sim a été banni du conseil pour avoir évoquer l'idée que l'Arbre était vivant. Tobie s'habitue bien a la vie dans les branches basses. Il rencontre la belle Elisha. Des années assez heureuses s'écoulent, jusqu'à ce que son père invente une machine révolutionnaire mais dont il ne veut pas divulguer le secret, car elle fonctionne grâce a la sève de l'Arbre, ce qui risquerait de le tuer. Son père et sa mère sont emprisonnés, et Tobie réussit à se cacher, et ensuite à fuire. Il est recherché et une récompense est offerte pour sa capture. Heureusement, il est agile et malin, et connait les Branches basses. Voici où commence l'histoire. Vient ensuite de nombreux rebondissements, des trahisons, et une expédition chez le mystérieux peuple des Pelés, car Tobie veut a tout prix retrouver ses parents.
Mon avis : Ce livre est fantastique. Magnifique. Renversant. Thimothé de Fombelle manie si bien les mots qu'on est surpris et émerveillés à chaque page. Tobie est un personnage très vite attachant. Une autre chose que j'aime beaucoup dans ce livre, et dans d'autres de Thimothé de Fombelle, c'est le fait qu'il y ait plusieurs points de vue, de personnages ne se connaissant pas forcément mais qui sont liés d'une façon où d'une autre. Le suspense est aussi présent, et il est difficile de lâcher le livre. Vous l'aurez compris, si vous ne l'avez pas encore lu, lisez le, absolument !
Tobie Lolness fuit. A seulement treize ans, il échappe à son peuple qui le traque, laissant derrière lui ses parents, Sim le savant malicieux, et Maïa à la voix d'or, délicate comme la corolle d'une fleur. Il laisse aussi son enfance. Du haut de son millimètre et demi, il se dirige à la faveur de la nuit vers les régions humides des Basses-Branches, vers Elisha, son refuge et son amie de toujours. Dans sa fuite, il se remémore les moments joyeux de son enfance, malgré l'exil et les incompréhensions. Les mains de son père, l'étoile qui lui a donnée, Altaïr, le pain frotté au pollen de sa mère, sa rencontre avec Elisha et sa mère, leurs crêpes délicieuses et ruisselantes de miel, le nom de la coccinelle à quatorze points qu'il leur a appris. Q
uatuordecim-pustulata.
Mais pourquoi donc Balaïna, le cloporte en bois avec lequel jouait Tobie, est-il si convoité par Jo Mitch, un éleveur de charançons aux ambitions inquiétantes ? D'accord, ce "prodige ordinaire" avance. Ses pattes articulées bougent grâce à une petite boîte noire sur son dos. Mais Sim sait tout faire ! C'est un grand savant. Alors pourquoi un simple jouet intéresserait cet homme écoeurant et cruel ?
Dans sa traque, Tobie Lolness devient le fugitif le plus recherché de l'arbre. Intelligent et débrouillard, il a beaucoup d'ennemis, mais aussi quelques amis, plus précieux que tout, qui l'aident et le soutiennent. Elisha l'insaisissable au coeur immense, Nils Amen, le bûcheron qui accomplit des actes héroïques. Tête de Lune, le jeune garçon Pelé qui est comme le petit frère de Tobie, la famille Asseldor, qui fait des miracles avec un instrument entre les mains. Autant de lumières ténues quand même l'obscurité menace d'engouffrer tout ce qui barre son chemin.
Et pendant ce temps, Sim et Maïa sont retenus captifs. Dans le second volume de la saga, Leo Blue, ancien meilleur ami de Tobie, est devenu un fou et un meurtrier, qui, amoureux d'Elisha, la retient dans un oeuf creux jusqu'à qu'elle accepte de l'épouser. Mais avec le caractère d'Elisha, Leo peut toujours attendre ! Et cette ombre mystérieuse Pendant ce temps, le peuple Pelé, qui vit dans les Hautes Herbes, est capturé par rafles et emmené de force dans des cratères. Ces trous dans l'écorce tuent l'arbre, et Jo Mitch force les déportés à creuser à la place des charançons. Souffrant de faim, d'épuisement, rabaissés à rien, les enfants, les adultes, les vieillards, s'entassent dans de minables cabanons et travaillent jusqu'à tomber d'épuisement.
Tobie cherche ses parents, retenus captifs. Il les a cherché jusqu'à Tomble, la tristement célèbre prison-boule de gui qui peut être coupée à tout instant. Mais il a trouvé à la place les parents Olmech, et leur fils Lex qui venait les délivrer. Le bruit court que Sim et Maïa ont été exécutés. Mais Tobie le sent, ils sont vivants. Parviendra-t-il, enfin, à les retrouver, à échapper définitivement à ceux qui le traquent pour le tuer, à vivre en paix ?
Encore un roman grandiose. On rencontre Tobie alors qu'il est allongé dans un trou d'écorce pas assez grand pour l'envelopper entièrement de ses fibres bienveillantes. Tobie regarde la nuit : elle est belle, la lumière des étoiles est tamisée par les ramifications de l'arbre. Tout paraît paisible. Mais les choses ne sont pas ce que l'on croit : Tobie est pourchassé, et s'il est retrouvé, il mourra. Ses poursuivants sont à quelques pas de lui. Timothée de Fombelle s'est inspiré pour cette première scène du Dormeur du Val de Rimbaud. On ressent cette atmosphère : tout paraît calme, mais ce n'est que le calme avant l'orage.
Tobie ressemble à Vango. C'est un enfant taciturne et solitaire, qui est poursuivi et en danger de mort. Il a grandi auprès de ses parents, qui ont su lui apporter l'amour dont il avait besoin. La curiosité de ce qui l'entoure, les étoiles, la mousse, les insectes. L'arbre. C'est un cadre incroyable : malgré le fait que malheureusement, de plus en plus d'arbres sont coupés, on en voit partout. Hêtres, frênes, bouleau, sapins... L'arbre de Tobie est un chêne, et tout le roman se passe entre le sol et les racines jusqu'à la cime.
Les personnages sont vivants : Elisha est une petite, puis une jeune, fille, qui a un fort caractère, le sourire malicieux et le coeur sur la main. Sim et Maïa, que j'aime tout particulièrement : la bonne humeur de Sim, la douceur de Maïa. La grandeur d'âme de Sim, la bonté de Maïa. Sim et Maïa. Le petit Tête de Lune est un garçon adorable, déterminé et qui s'applique à être grand !
La course-poursuite est haletante. Et en même temps, plusieurs histoires, drames, se déroulent en parallèle, s'entrecroisent, tout comme les personnages qui évoluent et se rencontrent au fil des pages. En parlant des captures des Pelés, par exemple, je n'ai pas employé le mot "rafles" pour rien : les captures et le travail forcé dans les cratères, dans des conditions abominables et inhumaines, rappelle la cruauté des camps de concentration et de travaux forcés.
Timothée de Fombelle est connu pour ses chutes incroyables, et "Tobie Lolness" ne fait pas exception à la règle. Des fins de chapitres pleines de suspens, qui tiennent en haleine. Et surtout, une imagination débordante.
Il y a aussi beaucoup d'émotion dans ce roman : certains passages m'ont émue aux larmes, certaines paroles, certains regards.
Ce livre appelle à protéger les arbres, et, de manière plus vaste, notre Terre, en nous montrant l'infiniment petit, la sève, l'écorce, des lacs de quelques millimètres sur un creux dans une branche.
Il montre aussi le courage, et la force d'une amitié inaltérable, malgré les obstacles. La force de l'amour aussi, qu'il soit filial ou envers celui ou celle que l'on aime envers et contre tout. Ça paraît banal, commun, un thème récurrent dans les livres, mais chaque auteur le décrit différemment.
Un livre magistral, qu'il faut avoir lu. L'un des meilleurs romans jeunesse.
Tobie Lolness tomes 1 et 2, Timothée de Fombelle, Editions Gallimard. 320 pages pour le tome 1 et 432 pour le tome 2.
Par T. De Fombelle : «Je n'écrivais que pour le théâtre, des pièces plutôt pointues. Tobie me trottait dans la tête sans que je puisse le retranscrire sur les planches. J'ai imaginé un roman pour la jeunesse parce que je pouvais me laisser emporter sans honte de la larme à l'œil et des grandes émotions. Avec les jeunes lecteurs tout est possible» (Le Figaro, 30 Juillet 2008). (source Gallimard Jeunesse)
Merci à
Bokalieee,
Nathan, et
Chocolat Fondu du blog
Dream in Books, partenaires du blog.