D'abord très anti, je me suis laissée séduire par la liseuse Amazon offerte par mon amie Anne-Sophie. Après bientôt un an d'utilisation, voici mon avis.
LA LISEUSE ELECTRONIQUE, OU LE NUMERIQUE AU SERVICE DE LA LECTURE
L'illustration choisie parmi une série de photographies libres de droit est assez révélatrice de l'avantage majeur d'une liseuse. Son format poche permet de glisser dans son sac l'intégrale des oeuvres de Zola et le dernier Gallimard jeunesse sans se démettre l'épaule. Cet avantage est réel, et il a d'ailleurs contribué à me familiariser à nouveau avec la lecture-plaisir que j'avais délaissée durant mes études. Notons d'ailleurs que nombre d'ouvrages sont tombés dans le domaine public, et que des sites tels que Bibebook permettent de les obtenir légalement au format ePub. En ces temps de pause contrainte, où les déplacements sont limités et les libraires closes, le format numérique permet d'accéder aux classiques avec grande aisance.
LISEUSE NON RETRO-ECLAIREE, UN CONFORT SUPPLEMENTAIRE ?
La liseuse que j'utilise ne dispose pas de rétro-éclairage. Et franchement, je m'en porte bien mieux. Les écrans font partie de notre quotidien et un surplus de lumière bleue contribue à stimuler l'organisme en occasionnant des troubles de l'endormissement. Avec ma liseuse, je dois donc disposer d'une source de lumière qui ne m'agresse pas directement les yeux. Que ce soit dans le jardin sous les premiers rayons de l'été ou dans mon lit nimbé d'une délicate lumière orangée, je peux lire sans crainte pour mes prunelles fragiles.
UPDATE : On me dit dans l'oreillette que le rétro-éclairage est distinct de la lumière bleue car il est tourné vers l'écran et non vers les yeux. De quoi rassurer ceux qui ont investi pour les modèles supérieurs dotés de cette fonctionnalité !
UPDATE : On me dit dans l'oreillette que le rétro-éclairage est distinct de la lumière bleue car il est tourné vers l'écran et non vers les yeux. De quoi rassurer ceux qui ont investi pour les modèles supérieurs dotés de cette fonctionnalité !
NUMERIQUE OU PAPIER, PAS BESOIN DE CHOISIR ?
Liseuse ou livre papier, deux écoles différentes voulant tirer à elles la couverture (pardon). Pourtant, pas besoin de choisir. Certes, la liseuse représente un véritable investissement, avec des prix allant de 130 euros pour le modèle Kindle "Paperwhite" d'Amazon, à 285 euros pour le modèle Kobo "Forma" proposé par la Fnac. Mais les livres numériques compensent cette investissement par leur prix plus bas que des modèles brochés, tout en étant fixés par les éditeurs qui gardent la mainmise sur un marché pourtant redoutable. Le numérique est pratique pour les gros ouvrages, mais il ne prendra jamais la place d'un bel objet-livre, ce qui valorise au passage le travail des graphistes en charge des couvertures, jaquettes et quatrième de couvertures. Le supplément d'âme qu'apporte la bibliothèque à une maison ne risque pas de disparaître. La liseuse quant à elle, se la joue pratique, et pourra même gagner à la cause littéraire quelques curieux férus de numériques...
Moi, c'est une Kobo qui m'accompagne pour mes lectures numériques, depuis plusieurs années maintenant. Des lectures numériques bien moins nombreuses que les lectures papiers, mais j'apprécie tout de même de pouvoir embarquer plusieurs livres avec moi dans un format qui entre facilement dans un sac, c'est sûr.
RépondreSupprimerEn bref, pas besoin de choisir, je suis d'accord.
Je ne connais pas Kobo, y'a-t-il des fonctionnalités plus intéressantes que la Kindle ?
SupprimerLes liseuses envahissant le marché ont pu laisser croire qu'elles visaient à remplacer les livres traditionnels alors qu'elles ne viennent que compléter le rôle des ouvrages papiers... Heureusement que les éditeurs peuvent fixer les prix de vente des ebooks néanmoins !
La mienne est une Kobo glo, reçu à Noël, il y a... huit ans, déjà. Elle est tactile et lumineuse, connexion USB et wifi. Elle supporte le format ePUB, ce que la Kindle ne fait pas, je crois.
SupprimerHuit ans, dis donc la qualité est bonne ! Et top, elle a toutes les fonctionnalités qu'il faut :)
SupprimerLa Kindle le supporte je crois, c'est du moins en ce format que je télécharge tous les livres avant qu'ils n'atterrissent sur l'application Calibre (life-changer ce logiciel). Mais peut-être qu'il les convertit pour s'adapter à la liseuse.
J'avoue, j'ai été étonnée aussi, en retrouvant la date ^^ Elle fonctionne encore super bien, aucun souci !
SupprimerJ'avoue utiliser surtout ma tablette ou mon téléphone lorsque je lis un ebook mais je garde ma préférence pour le livre papier.
RépondreSupprimerLe livre-papier reste irremplaçable, même si le format numérique est pratique. Après j'avoue que dans certains contextes (ex : transport en commun, ou encore repas-lectures) je préfère l'ebook car la concentration est meilleure et je ne risque pas d'abîmer le papier !
SupprimerJ'ai essayé la liseuse, et je n'ai pas du tout accroché. Je l'ai même revendue. Je préfère de loin la sensation du papier. Et bossant toute la journée sur ordi, j'ai pas trop envie de retrouver un écran le soir. Après, si je passais beaucoup de temps dans les transports par exemple, je reverrais peut-être mon jugement...
RépondreSupprimerMerci pour ton feedback :) C'est vrai qu'on déjà assez submergés de numérique aha. Personnellement je ne pourrais pas passer au tout-digital mais ça reste pratique.
SupprimerTrès bel article, même si je n’ai pas besoin d’être convaincue car déjà adepte des liseuses depuis un moment (comme tu le sais 😉).
RépondreSupprimerPetite précision: le rétro-éclairage des liseuses est tourné vers l’écran, et n’a pas du tout d’effet nocif comme un éclairage à lumière bleue d’une tablette par exemple! 😉
Des bisous et bravo pour la reprise du blog, hâte de voir la suite !
Ma Soooo ♡ Mesdames et Messieurs voici l'irremplaçable Anne Sophie, grâce à qui cet article a pu voir le jour aha. Merci pour ton info sur la lumière, je ne savais pas ! Je vais corriger ça.
SupprimerGros bisous et à très vite sur ton blog ou le mien !