C'est lundi, que lisez-vous ? // 4 Mai

Création originale

D'APRES LE BLOG I BELIEVE IN PIXIE DUST

"Le C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous adapté du It's Monday, what are you reading ? du blog One person's journey through a world of books. Les liens étaient récapitulés jusque là sur le blog de Galleane, mais elle a annoncé vouloir arrêter. Comme je ne souhaitais pas voir ce rendez-vous disparaître, je me suis proposée pour prendre la relève."

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3 QUESTIONS

1) Qu'ai-je lu la semaine passée ?

2) Que suis-je en train de lire ?

3) Que vais-je lire ensuite ? 

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LES LIVRES QUE J'AI LUS CETTE SEMAINE

    

Une migraine a rendu mes lectures numériques ardues cette semaine, ce qui explique pourquoi je n'ai absolument rien lu de ce qui était prévu lundi dernier. Contre mauvaise fortune bon coeur, je me suis rabattue sur des livres piochés presque au hasard dans ma bibliothèque, et suis tombée sur trois pépites...

D'abord, j'ai lu La Dernière Bataille, le tome 7 de Narnia, cette saga d'epic fantasy hautement symbolique qui a bercé mon enfance puis mon adolescence. Ce tome final qui narre la fin de Narnia et l'imposture qui a mené au retour d'Aslan, est un coup de coeur qui m'a saisie avec force, et ses niveaux de lecture de plus en plus profonds me l'ont fait découvrir sous un jour nouveau. Je le recommande vivement, et invite le lecteur à dépasser la seule version adaptée au cinéma pour relire l'intégralité de la saga, bien plus profonde et surprenante à lire.

L'école des vers à soie pour sa part, raconte avec humour et justesse le quotidien d'une famille chinoise dans une société où les enfants comme les parents sont soumis à la pression des résultats scolaire. Jin Ling, héroïne aussi drôle qu'attachante, est une petite fille soucieuse de bien faire à l'école mais très maladroite en mathématiques, au grand dam de sa maman qui ne ménage pas sa peine pour assurer l'avenir de sa fille unique. Très émouvant et très divertissant à la fois, ce récit hautement réaliste nous transporte dans la Chine actuelle à grand renfort d'anecdotes et de péripéties tirées de la vie quotidienne de Jin Ling. 

Enfin, Chroniques birmanes est une bande dessinée du scénariste et dessinateur Guy Delisle. La Birmanie, plus connue dans le monde sous le nom de Myanmar, est un pays réputé pour sa fermeture et son prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, qui a démérité depuis avec son absence de réaction face au génocide Rohingya. Delisle accompagne sa conjointe, en mission pour Médecins sans Frontières, et narre avec humour et simplicité son quotidien si dépaysant. Cette bande dessinée m'a touchée personnellement car j'ai vécu six mois en Birmanie en 2012, suffisamment de temps pour reconnaître toutes les anecdotes rapportées en dessin et les lieux contrastés qu'il m'a été donné de visiter en famille...

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LES LIVRES QUE JE  SUIS EN TRAIN DE LIRE

     

Deux de ces ouvrages sont lus dans le cadre de mémoire sur le marketing, la politique et la philosophie : pas besoin de vous faire deviner lesquels je suppose ! Le dernier est une lecture-divertissement qui m'édifie et m'instruit beaucoup. Mais reprenons les choses dans l'ordre...

D'abord, Ce que soulève la jupe est le premier livre lu dans un cadre académique. Ce petit livre de l'historienne Christine Bard relate les mutations et les évolutions de la mode vestimentaire féminine depuis la création de la jupe. Elle s'attarde longuement sur la fin du 20e siècle et le début 21e siècle, en relatant notamment la naissance de Ni Putes Ni Soumises et l'émergence de collectifs militant pour une mode agenrée, dont la traduction en haute couture s'est faite par les collections de Jean-Paul Gaultier ou de Rei Kawabuko, la designer hype de Comme des Garçons. Très instructif et soigneusement documenté, ce livre est une mine d'or pour celles et ceux qui s'intéressent aux connotations politiques et sociales de la jupe. 

Ensuite, Philosophie de la mode est le deuxième ouvrage lu pour mon mémoire. De petite taille également, il évoque la dimension sociale de la mode vestimentaire. Son auteur, le très éclectique et passionnant Georg Simmel, s'emploie à analyser des objets d'études jusque-là délaissés par la philosophie, comme la mode, la femme ou l'argent. Sa démarche est honorable mais j'avoue peiner à comprendre en quoi il s'agit de philosophie et pas de sociologie. En tous les cas, ses thèses sont pour la plupart très intéressantes. Certaines s'inscrivent dans un contexte différent du nôtre, misogyne et raciste à certains égards, d'où le recours à une terminologie qui peut parfois mettre mal à l'aise. Néanmoins, si l'on dépasse ces éléments en faisant abstraction d'eux, cet ouvrage reste intéressant à lire et relativement juste.  

Enfin, Elever ses enfants à l'ère numérique a attiré mon attention alors que je cherchais un livre à me mettre sous la dent dans la bibliothèque de mes parents. Très dense, il est écrit à deux voix, celles de Gary Chapman - auteur de l'ouvrage de référence Les 5 langages de l'amour - et Arlene Pellicane, tous deux parents et grands-parents ayant connu l'éducation sans puis avec écrans. Bien que n'ayant pas achevé ma lecture, je recommande vivement cet ouvrage pour sa bienveillance, sa pédagogie et sa dimension pratique. Je saurai m'en souvenir lorsque la question se posera plus tard avec mes futurs enfants !

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LES LIVRES QUE JE LIRAI ENSUITE

    

Exceptionnellement, je me permets de recopier mot pour moi les livres de la semaine passée que j'espère pouvoir lire ce coup-ci sans maux de têtes intempestifs !

Le premier, Une éducation sans école, m'interroge tout spécialement dans la mesure où je prépare le concours de l'enseignement. J'avais été très marquée par le livre de Céline Alvarez Les lois naturelles de l'enfant, et je serai donc ravie de développer ma connaissance tout en assouvissant ma curiosité et mon intérêt dans ce domaine passionnant.

L'arbre-monde est un ouvrage que j'ai choisi un peu par hasard, et je suis très intéressée de ce parallèle entre la société humaine et le mode de fonctionnement des canopées. J'en parlerai très certainement avec mon fiancé, étudiant en risques et protection de l'environnement, avant de vous en faire une chronique dans les semaines prochaines.

Enfin, c'est le titre catchy de l'essai Où va l'argent des pauvres qui m'a poussée à l'acheter. Entre fantasmes, illusions et méfiance, cette question suscite toutes les passions. J'aimerais donc dépasser les préjugés et la méconnaissance afin de comprendre la situation économique réelle des personnes en situation de précarité, avant de vous en faire un compte-rendu sous format de chronique.

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Et vous, qu'avez-vous lu cette semaine, que lisez-vous en ce moment et que lirez-vous ensuite ?

N'hésitez pas à répondre dans les commentaires pour partager vos coups de coeur et vos suggestions de lecture, qui bénéficieront à tous !

Safran