Le roman dystopique de Christina Dalcher, Vox, met en lumière une société américaine proche de notre temps où les femmes sont contraintes de porter au poignet un compteur de mots limité à cent par jour, et dont la transgression entraîne une décharge électrique d'une puissance proportionnelle au nombre de mots dépassés. La société, progressivement tombée dans une misogynie radicale, se structure sur le clivage homme / femme et assigne à chacun des rôles bien définis : l'homme est celui qui travaille, qui donne son avis, qui peut récupérer le courrier et qui reçoit exclusivement les données de santé de son épouse. La femme est celle qui tient son logis en ordre, fait les courses, éduque les enfants, et se tait, merci pour elle. Le parfum des années 1950 est étouffant tant il est fort, surtout pour Jean McClellan dont les compétences élevées en neurosciences ne sont plus d'aucune utilité dans cette nouvelle vie qui s'est imposée à elle.
3 novembre 2020
Vox, le silence des femmes
Bonjour à tous, et par avance courage en cette période compliquée.
Je vous prie d'excuser le retard de publication de cette chronique, mais j'avais besoin de trouver un meilleur rythme de croisière que celui, très dense, qui avait accompagné mon retour en Avril. C'est pourquoi désormais mes chroniques seront irrégulières, et se plieront à mon emploi du temps, aux découvertes que je ferai et au gré de mes envies.
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