DERNIERES CHRONIQUES

         


18 mai 2014

Interview - Valentine Watrelot Mingoia : "Il ne faut pas écrire pour écrire, il faut écrire parce qu'on est passionné."



Valentine Watrelot-Mingoia est l'une des plus jeunes auteurs éditée de France et entre deux cours et une signature, elle a accepté de répondre à mes nombreuses questions sur son parcours et son roman "Nikita Ofgold" !

J'ai découvert le projet de Valentine - qui était alors âgée de quatorze ans - en me baladant sur le site de My Major Company. Cette plate-forme de financement participatif avait alors donné vie aux projets de Grégoire (Boissenot, qui a sorti trois albums, Toi + Moi, Le même soleil et Les roses de mon silence), ou encore Irma (Pany, qui a dégainé sa superbe voix soul dans Letter to the Lord et Faces, dans les bacs le 2 Juin 2014), révélés au grand public grâce aux internautes qui ont soutenu leur talent et leur idée. 
Mais le site est aussi un tremplin pour les auteurs, les scénaristes de bandes dessinées ou les artistes et permet également de réaliser des projets de grande envergure tels que la rénovation du Panthéon ou la construction d'écoles. Tout cela avec l'aide des internautes !

J'ai été intriguée par le projet de Valentine, impressionnée par sa motivation, admirative devant son âge et emballée par son imagination. Son parcours est incroyable et c'est un bonheur de voir que son roman a été publié !!

Cette belle histoire rappelle un peu celle de Charles-Antoine Cros (qui est à 14 ans l'auteur des six tomes de la saga Fleur de Lys, publiée aux éditions du Lys Noir) et je vais laisser Valentine vous la raconter… Parce que les récits fantastiques, elle les connaît bien !





La vidéo de présentation de la saga, remarquablement bien faite


PARCOURS JUSQU'À AUJOURD'HUI

Coffee & Books - Bonjour Valentine, merci de répondre à ces questions ! Pour commencer, pourrais-tu te présenter ?
Valentine Watrelot-Mingoia -  Bonjour ! J'ai 15 ans, je suis en 2de au lycée Châtelet de Douai, dans le nord de la France. Je fais du piano, de l'équitation, mais ma passion est avant tout l'écriture ! ;)

C&B - Parlons donc de ta passion. Depuis quand écris-tu ? 
V. W-M - J'ai toujours aimé écrire. Depuis le début du collège, je prends plaisir à rédiger mes rédactions et à inventer de petites histoires. Même avant mon entrée en 6ème, à 10 ans 1/2, j'ai participé à un concours d'écriture local, et je suis arrivée à une honorable place de quatrième (parmi des adultes !), avec une nouvelle intitulée "Les Haricots Bleus". J'avais déjà l'envie d'écrire et une imagination folle !

C&B - C'est impressionnant ! Etait-ce ton premier texte ? Si non, te rappelles-tu du premier livre ou du premier texte que tu as écris ? Qu'il aie été achevé ou non. 
V. W-M - Mon premier roman, c'est bien sûr Nikita. Je me souviens néanmoins d'un récit que j'avais commencé, écrit à la première personne. Il s'intitulait "Renards en danger", et racontait l'histoire de la fille du directeur d'un zoo, qui connaissait le secret des animaux : ils étaient doués de parole. Mais je n'ai écrit que quelques pages pour décrire l'ambiance et l'univers, et je l'ai laissé de côté. Je ne pense pas le reprendre un jour, mais qui sait ! ;)

C&B - C'est bien connu, tous les auteurs ont commencé par lire et ce depuis leur jeunesse. Quels sont les livres qui ont bercé ton enfance ? 
V. W-M Depuis toute petite, même avant de savoir lire, j'ai été abonnée à des magasines jeunesse : Mille et Une Histoire, J'aime Lire, etc. J'ai toujours aimé lire. Vers 6/7 ans, quand j'ai commencé à lire de "grands" livres toute seule, je me suis plongée dans les séries comme Les Fées de l'Arc En Ciel ou La Cabane Magique, bref déjà des histoires qui sortaient de l'ordinaire !  Je n'ai jamais vraiment aimé les récits réalistes, je préfère des histoires qui nous plongent dans un autre univers, qui permettent de s'évader... ;) C'est en 6ème, avec Harry Potter (évidemment ;) ) que j'ai découvert la littérature fantastique/fantasy, et que je n'ai jamais quitté ce domaine. En dehors des lectures obligatoires des cours, je ne lis presque que ça : Tara Duncan, Les Chevaliers d'Émeraude, Percy Jackson, Oksa Pollock... ;)

C&B - Ca doit être magique de voir son roman à côté de ceux-ci à la Fnac ou dans les bibliothèques… J'ai lu que la publication de "Nikita" ne s'est pas faite immédiatement. Pourrais-tu parler des étapes qui ont fait du manuscrit dans un classeur, un roman présent dans toutes les librairies ?
V. W-M J'écris au stylo plume (rose, violet ou vert, jamais bleu, c'est trop banal ! ;) ) sur des copies doubles que je range dans un classeur. Pour un tome, je remplis deux classeurs ! J'ai récemment terminé l'écriture du tome 2, et deux nouveaux classeurs sont pleins ! ;) Une fois l'écriture terminée, je recopie tout sur traitement de texte, ce qui me permet d'effectuer une première correction. Puis commencent les relectures : On lit, on corrige les fautes d'orthographe restantes, on modifie certains passages, on en supprime, on en ajoute... "On", c'est à dire que mes parents, qui me relisent, me suggèrent des modifications, et je les accepte ou pas. Car c'est moi l'auteur, c'est moi qui décide ! ;) Pour le tome 1, il m'a fallu 9 mois pour rédiger et 3 mois pour corriger. Puis on envoie les manuscrits aux éditeurs, et on attend, on attend, on attend... ;) Il faut être très patient et ne pas se décourager !  Finalement, ce sont les Editions Amalthée qui m'ont donné leur accord. Quelle émotion de recevoir le courrier disant que mon livre a été retenu par leur comité de lecture ! ;)

C&B - J'imagine ! As-tu déjà rencontré tes éditeurs ? Ton illustrateur ? 
V. W-MLes Editions Amalthée sont une petite maison Nantaise, et j'habite dans le Nord, je n'ai donc pas pu rencontrer mes éditeurs ni mon illustrateur, mais je corresponds avec eux par téléphone ou par mail.

C&B - Comment se sont faites la publication et la promotion de "Nikita" ?
V. W-MMon éditrice m'a proposé un contrat participatif, c'est-à-dire que je devais financer une partie de la publication. J'ai donc fait appel à My Major Company, où les internautes m'ont généreusement soutenue en contribuant à mon projet ! J'ai donc pu être publiée.
 D'abord, l'éditeur corrige les dernières fautes d'orthographe ou coquilles puis me renvoie le manuscrit avec les dernières modifications à faire, s'il y en a. Enfin, je leur retourne le texte définitivement corrigé, avec la quatrième de couverture que j'ai moi-même rédigée.
C'est la première épreuve.
Ensuite, l'illustrateur me propose une première de couverture, et je lui indique les modifications que je désire appliquer. Il y a ainsi plusieurs échanges jusqu'à ce que ce soit parfait.
Puis, on attend, car l'éditeur a beaucoup de manuscrits à traiter ! On peut demander des nouvelles de l'avancée de la fabrication du livre, et l'éditeur nous donne la date de parution.
Le 18 décembre, (2 jours après la parution) j'ai reçu plus de 215 exemplaires que je devais expédier aux contributeurs de My Major Company. Quelle émotion, encore une fois, et quelle joie, quelle fierté d'avoir son propre roman dans les mains ! :')

 C&B - T'es-tu beaucoup renseignée lorsque que tu t'es tournée vers l'auto-édition ? Pourquoi ce choix ?
V.W-M - D'abord, je voulais une édition ordinaire, à compte d'éditeur. Mais étant une jeune auteure débutante et inconnue (à vous de faire connaître Nikita au plus de monde possible ! ;) ), les grandes maisons comme Flammarion, Gallimard, etc, n'ont pas voulu prendre de risques et ne m'ont pas acceptée. Mais j'ai découvert les éditions Amalthée, qui ne proposent pas une auto-édition, mais disons "moitié-moitié", ;) un contrat participatif qui implique, comme le nom l'indique, la participation de l'auteur. Bien sûr, j'ai hésité, j'ai lu les critiques de la maison d'édition, et je connais certaines personnes dont les ouvrages ont été publiés là et qui en sont ravies. J'ai donc accepté le contrat. ;)

C&B - Comment parviens-tu à combiner cours et séances de dédicaces ? 
V. W-MJe n'ai pas cours le samedi, je peux donc partir en séances de dédicaces. Mais je dois, si la séance commence le matin, annuler mon cours d'équitation ! ;)





L'ACCUEIL DE NIKITA AUPRES DE SES LECTEURS

C&B - Pourrais-tu parler un peu de My Major Company ? 
V. W-M Comme je l'ai dit précédemment, mon éditeur m'a proposé un contrat participatif, je devais donc financer la publication en vendant à l'avance 150 exemplaires du livre.
 J'ai donc eu l'idée, en août 2013, de créer un projet sur My Major Company, site de financement participatif qui permet aux internautes d'aider les artistes (musique, mais pas seulement !) de financer leurs projets (CD, ou même projets patrimoine, et livres ! ;) ).
Sur la page de mon projet, je me suis présentée, j'ai décrit Nikita et son univers, et j'ai mis des extraits du roman à disposition des internautes.
Beaucoup de gens de toute la France, et même des pays francophones et des régions d'outre-mer (jusqu'à Tahiti !) ont été séduits par mon univers, mon style d'écriture et mon jeune âge, et ont montré beaucoup d'enthousiasme ! Je recevais régulièrement des messages de soutien et d'encouragement qui me touchaient énormément ! ;) Grâce à l'aide très généreuse des contributeurs, que je remercie encore et qui ont finalement commandé environ 230 livres (au lieu de 150 ! ;) ), j'ai atteint 400% de la somme que je désirais, ce qui m'a permis de financer mon contrat et d'investir dans les contributions supplémentaires : affiches, photos, marques-pages... l'achat d'autres affiches m'a permis également de faire la promotion dans mon entourage ! ;)

Allez voir le projet de Valentine sur My Major Company !

C&B - As-tu fait lire "Nikita" autour de toi avant de l'envoyer aux maisons d'éditions ? Si oui, quel a été ton premier lectorat ?
 V. W-M J'ai fait lire Nikita à mes parents uniquement, parce qu'ils m'encourageaient et pour qu'ils me donnent des conseils et me corrigent. Ils sont mes correcteurs-relecteurs-premiers fans ! ;)

C&B - Et en as-tu tout de suite parlé à tes ami(e)s ? T'ont-ils aidée dans la rédaction de ton roman (idées, conseils...) ? 
V. W-MBien sûr, tous mes proches étaient au courant que j'écrivais, mais ils ne pouvaient pas vraiment m'aider puisqu'ils ne connaissaient pas l'histoire. Ils m'ont encouragée et soutenue tout au long de mon aventure, je les en remercie beaucoup ! ;)

C&B - Ton professeur de français était-il au courant ?
V. W-MOui, j'en ai parlé à ma professeur de français, mais après avoir envoyé le manuscrit aux éditeurs. Elle m'a encouragée, dit qu'elle était fière de moi et qu'elle le lirait. C'était en 3ème, l'année dernière. Maintenant, mon livre est au CDI de mon ancien collège (et de mon lycée aussi d'ailleurs) ! ;)

 C&B - Tu rencontres souvent tes lecteurs lors de séances de dédicace. Qu'est-ce que ça fait d'être "de l'autre côté de la table" ? As-tu été intimidée ? 
V. W-MÀ chaque fois que j'arrive à une séance de dédicaces,  je suis toujours un peu intimidée parce qu'il n'y a d'abord personne, il faut attendre que les gens arrivent. Je suis ravie d'être de l'autre côté de la table et de pouvoir partager mon univers avec les lecteurs, ou même d'en parler aux clients de la librairie qui passent sans connaître Nikita mais qui s'intéressent très vite à mon univers ! Ce sont toujours de beaux moments ! ;)

C&B - Projettes-tu de faire des signatures dans d'autres régions ? 
 V. W-M -Pour l'instant, aucune séance de dédicaces n'est prévue en dehors de ma région, mais si j'en ai l'occasion, ce serait avec grand plaisir ! ;)

C&B - Comment tes lecteurs (dont les internautes de MMC) t'ont-ils encouragée pendant la rédaction puis la publication de "Nikita" ?
V. W-M - C'est leur enthousiasme qui m'a encouragée : ''J'ai hâte de le lire, je suis sûr(e) qu'il va me plaire !" "C'est super, à ton âge, bravo !'' ; leur étonnement aussi : "tu as 14 ans et tu écris un livre ? Wahou !" ;) ; et mes amis proches qui me disaient "dépêche-toi de finir, je veux le lire !" ;) J'ai toujours été bien entourée et ma motivation n'a jamais faibli. Un grand merci encore à tous ceux qui m'ont soutenue !



 À PROPOS DE TES GOÛTS LITTÉRAIRES 

C&B - Quels sont tes genres littéraires favoris ? 
V. W-MMon genre favori est bien sûr la fantasy, les romans comme Harry Potter, Tara Duncan, Indiana Teller, Les Chevaliers d'Emeraude, etc. ;)

C&B - Et quels sont tes auteurs préférés ? Tes romans préférés ? Tes personnages de livres préférés ? 
V. W-MJe n'ai pas vraiment de préférence, j'aime tous les auteurs, tous les romans et tous les personnages de ce domaine ! ;) Mon coup de cœur, curieusement, n'est pas un roman de fantasy, mais un roman d'amour (je suis romantique...^^) : L'amour dure plus qu'une vie, par l'auteure de 4 filles et 1 jean (Anne Brashare).

C&B - Attention, question difficile ! Si tu devais partir sur une île déserte immédiatement, quels seraient les trois livres (pas plus ;-) ) que tu emporterais ?
V. W-M - Trois romans seulement ? Impossible ! ;) J'essaie quand même de choisir... Tara Duncan 11, La guerre des Planètes (parce que je n'ai toujours pas eu le temps de le terminer, honte à moi !),  ensuite, L'amour dure plus qu'une vie, pour relire mes passages préférés, et le "Guide Pour Survivre Seule Sur Une Ile Déserte Quand On N'a Pas Pu Emporter Toute Sa Bibliothèque". (Je précise que ce livre n'existe pas. ;) ) Mais bien sûr, je me téléporterai régulièrement chez moi pour ramener les deux premiers livres et en prendre deux autres, ainsi je n'en ai jamais plus de trois sur l'île. (Eh oui, je suis rusée haha [rires].)

C&B - Combien y a-t-il de livres dans ta bibliothèque ?
V. W-MEuh... je suis obligée de compter ? ;) Beaucoup ! Tellement que je n'ai pas assez de place pour tous les ranger, je suis donc obligée de les empiler, ce qui ne donne pas une image de moi très ordonnée... on me pardonne ? ;)

À PROPOS DE TON ÉCRITURE ET DE NIKITA

C&B -  À quelle fréquence écris-tu ?
V. W-MJe n'écris pas de façon régulière, je ne m'oblige pas à écrire par exemple chaque jour de 18h à 19h. J'écris quand je suis inspirée, souvent tard le soir (je sais, je devrais me coucher tôt pour ne pas être fatiguée à l'école...), aussi le week-end, et c'est pendant les vacances que j'avance le plus.

C&B - Ecris-tu d'autres types de textes ? D'autres histoires ?
V. W-M Non, je n'écris que Nikita. Enfin si, j'écris les "écritures d'invention" que nous donne parfois la professeur de français, mais ça, ça ne compte pas... ;)

C&B - As-tu parfois le "syndrome de la page blanche" ? Un manque d'inspiration ? Un manque d'envie ?
V. W-MIl m'arrive de manquer d'inspiration, c'est normal, et dans ce cas j'attends qu'elle revienne... il peut se passer plusieurs semaines sans que j'écrive ! C'est souvent parce que j'ai des idées sur ce qui va se passer plus tard dans l'histoire, mais pas au moment précis auquel je suis arrivée dans mon écriture... C'est embêtant ! ;) Le manque d'envie est plus rare, et quand cela m'arrive, c'est parce qu'on me dit  (même si c'est rare) : "Va écrire, avance dans ton tome !" Je n'aime pas écrire sur commande. ;)

C&B - Selon toi, qu'est-ce qu'un auteur ? Un poète ?
 V. W-MUn auteur est une personne qui écrit une histoire, un roman, un essai, un poème, un pièce de théâtre. Un poète est l'auteur de poésies ! ;)

C&B - Quels romans t'ont donné des idées pour Nikita ? 
V. W-MToutes mes lectures de fantasy !

 C&B - En combien de temps as-tu écrit "Nikita" ?
V. W-M L'écriture du tome 1 m'a pris 9 mois, celle du tome 2, près de 2 ans (parce que j'ai commencé immédiatement après avoir fini le tome 1, en août 2012, et j'ai fini en mai 2014 !).

C&B - D'où vient le nom "Nikita Ofgold" ?
V. W-MJ'ai découvert le prénom de Nikita dans un magasine : Nikita était l'héroïne et son amie, Pauline, adorait son prénom. Je me suis mise à l'adorer aussi ! ;) Pour le nom, Ofgold, je voulais quelque chose qui sonnait anglais... Je trouvais que ça "faisait bien".

C&B - Quelle relation as-tu avec tes personnages ? Nikita est une amie, un modèle, un idéal, un peu toi-même ? 
V. W-MMes personnages sont un peu comme de vraies personnes, et je m'identifie à Nikita. Je suis très proches d'eux, et si par exemple je décide que l'un d'entre eux va mourir, je réfléchis longtemps, car j'ai parfois l'impression de tuer un être vivant ! (PS : je vous rassure, je ne suis pas une meurtrière. ;))

C&B - Combien de tomes prévois-tu pour ta saga ?
V. W-M - Je n'ai pas encore défini le nombre exact de tomes, peut-être une dizaine.

C&B -  Que voudrais-tu pour "Nikita" ? As-tu des projets en cours pour ta saga ? 
V. W-MJe voudrais que Nikita soit aimée de ses lecteurs et qu'elle ne se fasse pas tuer par Harald Fulgor... mais il est imprévisible et dangereux. ;) Mes projets sont de continuer à écrire, et de publier toute ma saga ! ;)

C&B -  Quels conseils donnerais-tu à des jeunes qui veulent écrire ou être publiés ?
V. W-M -  Écrire est une passion. Il ne faut pas écrire pour écrire, il faut écrire parce qu'on est passionné. Etre publié est très difficile, et tout le monde ne peut pas y arriver, mais il faut croire en ses rêves et ne jamais se décourager ! Si j'y suis parvenue, pourquoi pas vous ? ;)

C&B - As-tu un dernier mot pour les lecteurs de Coffee & Books ?  
V. W-M - Vous pouvez suivre mes actualités et celles de Nikita sur ma page facebook ou sur mon blog, ou me contacter à l'adresse suivante : nikita.ofgold@gmail.com . 
J'espère vous rencontrer un jour lors d'une de mes séances de dédicaces ! ;)
Poursuivez vos lectures et vos rêves et ne les abandonnez jamais ! ;)
Bises illuminées de magie,
Valentine WM



Merci beaucoup Valentine, et bonne continuation dans la rédaction de ta saga !!! :)


1 mai 2014

Incarceron - Only the man who has known freedom / Can define his prison." [chronique bilingue]


Incarceron, une prison 
à nulle autre pareille : 
elle décide qui doit vivre... 
et qui doit mourir.
Rien ne peut lui échapper.

Finn est prisonnier d'Incarceron, un univers pénitentiaire plein de dangers, de trahisons et de menaces. Il tente par tous les moyens de s'évader.
Claudia, la fille du directeur d'Incarceron, vit à l'Extérieur, dans un royaume figé au XVIIIe siècle. Piégée par une existence qu'elle n'a pas choisie, elle cherche à percer les mystères de la Prison. 
Un jour Finn et Claudia trouvent une clé, qui permet à chacun de communiquer avec l'autre. Alors surgit un espoir, la possibilité d'échapper à un destin tout tracé dont ils ne veulent pas. 

Il y a quelques années, mon oncle m'a offert un livre : j'ai été séduite par sa couverture irisée et son résumé intriguant, mais surtout ce livre était en anglais et je n'avais jamais lu de romans en version originale - une bonne occasion de relever ce défi ! Je m'y suis aussitôt plongée mais la plume raffinée de Catherine Fisher était trop dure pour mon niveau d'alors. J'ai donc reposé ce livre et l'ai laissé de côté quelques années. 
C'était sans compter Marinette, qui m'a permis de de sortir Incarceron de l'oubli et de découvrir un livre unique. Merci beaucoup et pardon du retard de cette chronique ! 

Imaginez un carré de chocolat extra-noir, fin et savoureux, mais tellement intense qu'il faut le manger petit bout par petit bout. Ce carré de cacao, c'est Incarceron

Catherine Fisher a su créer un univers différent et novateur. Une prison. Mais pas n'importe laquelle : une prison si vaste qu'elle forme un monde, si vaste que les hommes ne croient plus à un Extérieur. Incarceron est leur vie, ils y sont enchaînés et grandissent sous l'oeil rouge et cruel de la Prison. Incarceron voit tout, Incarceron sait tout, Incarceron fait disparaître les prisonniers, les terrifie et les tente. Une Prison séductrice et impitoyable où vivent des hommes qui ont oublié qu'il y a des astres et non la froide lueur de l'Oeil, qui ont oublié qu'il y a des arbres faits de fibres et non de métal, qui ont oublié le sens du mot espoir. 
"Sous la terre, les étoiles sont des légendes". 

Pourtant, au coeur de la prison, Finn Starseer sait qu'il n'est pas d'ici. Starseer, "Celui qui voit les étoiles" va entamer un long périple à l'issue incertaine. Dans sa quête sur les pas du légendaire Sapphique, "le seul homme qui se serait jamais échappé", l'accompagnent Keiro à qui il est lié par un serment, Attia qu'il a libéré de la servitude et le Sage Gildas qui est persuadé que, "parce qu'il a des rêves et que dans ses rêves, il voit les étoiles", Finn les guidera dehors. 

Dehors. 

Dehors, il y a le Protocole, cette étiquette stricte qui fige les gens et leur quotidien dans l'Epoque, une ère victorienne reconstituée de toute pièces. "Ils sont enchaînés, pieds et poings liés par le protocole, à un monde vide et immobile où les hommes et les femmes ne peuvent lire, où les avancées scientifiques sont le privilège des riches, où les artistes et les poètes sont condamnés à reproduire indéfiniment et retravailler vainement les chefs-d’œuvres passés. Rien n'est nouveau. Rien n'existe pas. Rien ne change, ne grandit, n'évolue, ne se développe. Le Temps s'est arrêté. le progrès est interdit". 

Dehors, il y a Claudia, l'arrogante fille du Directeur d'Incarceron. 
Claudia, fiancée à Caspar, héritier du trône. 
Claudia, jetée en pâture à une Cour hypocrite et dangereuse, où des complots sont murmurés dans les couloirs sombres.
 Claudia, face à une reine cruelle aux ambitions démesurées. 
Claudia, prise au piège.

"Je me souviens de l’histoire d’une fille au paradis qui un jour
mangea une pomme. Un Sapient la lui avait donnée. Après l’avoir
croquée, elle vit les choses différemment. Les pièces en or se révélaient
être des feuilles mortes. De beaux habits devenaient des toiles
d’araignées. Et elle vit qu’un mur entourait le monde, dont le Portail était
fermé à clé."

Sur le poignet de Finn quelqu'un a tatoué un aigle aux ailes déployées. 
Dans le bureau de son père, Claudia a vu une clef sur laquelle a été ciselé un aigle prêt à l'envol. 
Le seul lien entre Dehors et Dedans. 
Entre Incarceron et l'Extérieur. 

Alors que le mot "sortie" est devenu insignifiant pour les prisonniers, y aurait-il un moyen de s'enfuir ? 

Catherine Fisher a doté ses personnages d'une grande complexité en même temps qu'elle leur offrait pour seul foyer un monde dur et violent - tant physiquement que moralement. A Incarceron comme à l'Extérieur, c'est la loi du plus fort qui prévaut : les plus faibles et les ennemis sont éliminés ou asservis sans état d'âme par des criminels qui tiennent les rennes du pouvoir. Et de chaque côté de cet univers nous suivons des personnages épris de liberté : une sorte de parallélisme s'instaure entre Incarceron et l'Extérieur qui sont deux cages bien différentes mais deux cages tout de même. 
La trame du roman est faite de plusieurs intrigues parallèles et l'auteur a misé sur l'authenticité de ses héros - qui ne sont ni blancs ni noirs - sur une vraie cohérence et une imagination extraordinaire. J'ai aimé ce souci de réalisme qui se retrouve dans les caractères et les actes des héros - pourtant pas toujours reluisants... Il y a vraiment de tout, des rêveurs, des fous, des naïfs, des sages, des innocents, des criminels, des hypocrites, des vantards, des courageux... Si je n'ai pas forcément éprouvé d'amitié pour les héros, j'ai été proche d'eux pendant tout le livre. Qui ne le serait pas ? Il sont si réels que j'avais l'impression d'être à leurs côtés...

Curieusement, on ne sait rien des événements dont découle cet univers bipolaire et ce silence laisse planer le spectre d'un passé trouble - j'espère que nous en saurons plus dans les tomes suivants !
L'idée d'un retour au mode de vie XVIIIème sous le règne de la reine Victoria - qui d'ailleurs n'est pas présente car le roman n'est pas une uchronie mais une dystopie - est aussi originale qu'intéressante, mais Catherine Fisher n'hésite pas à nous montrer que tout cet univers recréé est artificiel. 
On se retrouve donc avec deux héros prisonniers chacun à leur manière d'un système dont il ne peuvent s'échapper. Chacun de leur côté, ils affrontent un ennemi plus fort qu'eux et font face à de nombreux rebondissements, de nouvelles menaces et d'autres questions. Catherine Fisher manie le suspens avec brio jusque dans le final, exceptionnel. (Le passage suivant ne spoile pas mais il donne un élément de ce fameux final... Vous pouvez tout à fait passer au suivant si vous préférez ne rien savoir avant d'avoir lu le livre) J'ai été très surprise et pourtant en y repensant, il était très possible. Je n'irais pas jusqu'à envisageable, non, ça il fallait vraiment y penser. Impensable, on n'est pas loin. Mais très possible. Puisque cette révélation n'est faite qu'à la fin, je suis sûre qu'on en saura plus au prochain volume, et j'ai hâte de lire les explications sur ce coup de théâtre...

Ce premier tome laisse présager une romance entre les deux principaux protagonistes mais il la met au second plan au profit de la quête de Finn et des tourments de Claudia, grâce à des chapitres alternant Prison et Extérieur. C'est une approche intéressante et ça fait du bien de lire enfin un livre où les héros ne se tombent pas dans les bras dès le premier échange... On a également l'impression de vivre au rythme du livre. Je regrette simplement que la narration traîne un peu parfois et que l'auteur n'aie pas plus parlé des prisonniers et de leur vie quotidienne

Ce livre est aussi porté par une narration exceptionnelle, poétique - et nimbée de cette obscure clarté qui tombe des étoiles... Les mots de Catherine Fisher sont réfléchis, philosophiques parfois et ses idées sombres mais originales. J'ai lu certains passages à voix haute pour mieux savourer la sonorité des mots et leur intensité. Sans l'avoir lu en français, j'espère que la traductrice d'Incarceron a rendu l'élégance qui émane de la plume - d'aigle ? - de Catherine Fisher. 

Grâce à une écriture somptueuse et à de bonnes idées, grâce à la noirceur de son univers dystopique et à la complexité de ses personnages, Catherine Fisher dépeint avec justesse et talent une société futuriste divisée, où l'espoir subsiste malgré le doute et la cruauté. Incareron vous emmène là où vous n'avez jamais mis les pieds à un rythme un peu lent sur les bords, mais qui ne gêne pas la lecture - et ce n'est que mon avis, sachant que cette lenteur est en partie due à la langue anglaise, qui a parfois été une barrière. Manque d'habitude ! Et puis ce livre est tout de même riche en rebondissements. Ce livre a frôlé le coup de cœur et je suis persuadée qu'il l'aurait été si la langue anglaise ne m'avait pas rebuté de temps à autres. Quoi qu'il en soit, je vais me mettre plus souvent à la VO afin de découvrir d'autres pépites - bien sombres tout de même - comme celle-ci !



Incarceron is a prison unlike any other: Its inmates live not only in cells, but also in metal forests, dilapidated cities, and unbounded wilderness. The prison has been sealed for centuries, and only one man, legend says, has ever escaped. 
Finn, a seventeen-year-old prisoner, can’t remember his childhood and believes he came from Outside Incarceron. He’s going to escape, even though most inmates don’t believe that Outside even exists. 
And then Finn finds a crystal key and through it, a girl named Claudia. Claudia claims to live Outside—her father is the Warden of Incarceron and she’s doomed to an arranged marriage. If she helps Finn escape, she will need his help in return. 
But they don’t realize that there is more to Incarceron than meets the eye. Escape will take their greatest courage and cost far more than they know. 
Because Incarceron is alive. 

A few years ago, my uncle offered me a book : I was seduced  by its iridescent cover and its intriguing summary, what's more it was in english and I had never read books in their original version - a good opportunity to meet the challenge ! I got absorbed in the book but the refined quill of Catherine Fisher was too hard for my level at that time. Thus I put it back and forgot it a few years before Marinette proposed me a Common Reading which allowed me to pull it from oblivion and to discover a unique book. Thank you really much and please forgive my delay !

Imagine a square of extra-dark chocolate, fine and tasty, but so intense it must be eaten small piece by small piece. This cocoa square is Incarceron.

Catherine Fisher attempted to create a different and novator universe. A prison. But a prison "unlike any others", so vast that it has become a world, so vast that men do not believe anymore that Outside exists. Incarceron is their life, they're chained to it and they grow up under its eye. Incarceron watches everything, Incarceron knows everything, Incarceron makes prisoners disappear, terrifies them and tempts them. A seductive and merciless Prison where live men who have forgotten that celestials exists beyond the cold light of the Eye, who have forgotten that trees made of fibers rather than metal exists, who have forgotten the meaning of the word hope.

“Underground, the stars are legend.” 

Nevertheless, at the heart of the prison, Finn Starseer knows he's not from there. Starseer, "The one who see the stars", is about to begin a long trip in an uncertain outcome. In his quest on the steps of the legendary Sapphique, the "only man, legend says, (who) has ever escaped", Finn will be joined by his oathbrother Keiro, by Attia who had been freed by him and by the wise Sapient Keiro who is persuaded that "“Because he has dreams and in those dreams he sees the stars”, Finn will guide them outside.
Outside.

Outside is Protocol, this strict Etiquette which freezes people and their everyday life in the Era, a entirely reconstituted victorian Period.

We are chained hand and foot by protocol, enslaved to a static, empty world where men and women can’t read, where the scientific advances of the ages are the preserve of the rich, where artists and poets are doomed to endless repetitions and sterile reworking of past masterpieces. Nothing is new. New does not exist. Nothing changes, nothing grows, evolves, develops. Time has stopped. Progress is forbidden”

Outside is Claudia, the proud daughter of Incarceron's Warden.
Claudia, bethroted to Caspar, the heir of the crown.
Claudia, headlong into the tulmut of  a hypocrite and dangerous Royal Cour, where plots are murmured in dark lanes. 
Claudia, facing a cruel queen and her disproportionate ambitions.
Claudia, trapped.

I remember a story of a girl in Paradise who ate an apple once. Some wise Sapient gave it to her. Because of it she saw things differently. What had seemed gold coins were dead leaves. Rich clothes were rags of cobweb. And she saw there was a wall around the world, with a locked gate.”

On Finn's wrist someone has tatooed a displayed-winged eagle.
In her father's office, Claudia has found a key on which was chiselled a eagle, ready to take off.
The only link between Inside and Outside. 
Between Incarceron and the Outside. 

Even if the word "exit" has no more meaning to the prisoners, could there be a way out ?

Catherine Fisher has endowed her characters of a great complexity while she offered them, by way of a home, a hard and violent world - both physically and morally. In Incarceron as in Outside, the law of the strongest prevail : the weakest and the enemies are killed or enslaved without mood by criminals who hold the reins of power. And on either side of this universe we follow characters smitten with freedom : a sort of parallelism is established between Incarceron and the Outside, which are different cages but still cages.

The book's weft is made of differents parallel intrigues and the author has bet on the authenticity of her characters - who aren't neither white nor black -, on a real coherence and on an extraordinary imagination. I have loved this concern of realism which can be found in the personnality and the acts of the protagonists - nevertheless not always shiny... There is of everything, dreamers, mad men, innocents, wise men, criminals, hypocrites, boasters, brave men... Even if I have not particularely experienced friendship for the heroes, I had felt close to them during the whole book. Who wouln't have ? They're so real I could have almost touched them... 

Curiosly, we know nothing about the past events from which ensues this bipolar world. This silence lets guess the specter of a shady past - I hope we'll know more of it the the sequel ! 
The idea of a return to the way of life under Queen Victoria's - which is not alive in the story, for the book is not an uchrony but a dystopy - is as original as interesting, but Catherine Fisher does not hesitate to show us the artificiality of this re-created world.

Thus we find ourselves with two imprisoned heroes, each one in its own way, of a system they can't escape to. Each of them must face an ennemy more powerful than them et fronts many new developments, news threats and new questions. Catherine Fisher handle the suspense brilliantly to the unbelivable final. (careful, the next passage does not spoil the end but it gives an element of that incredible final .. If you don't want to know anything before you read the book, I suggest you to surrender in the next passage) I have been very surprised by it but when I have thought about it after blow it was really credible. I would not say probable, no, it was too... unimaginable (sorry for the paradox !). Unimaginable, but conceivable. And because we discover it at the very end, I'm looking forward to discovering the next book and to reading the explanations on that awesome twist !

This first volume lead to predict a romance between the two major characters but it assigns secondary importance to it and focuses on Finn's quest and Claudia's tortments, thanks to chapters alternating Prison and Outside. It's so good to read a book in which the two heroes don't fall in love immediatly ! Morevoer, we have the impression to live at te rate of the book. I just regret the slowness of the story from times to times and the fact that the author has not deepen the prisoners and their everyday life in Incarceron. 

This books is enhanced by an extraordinairy and poetic quill - and halo with that dark brightness which falls from the stars... Catherine Fisher's words are reflexive and her ideas are dark but original. 
I have read some verses out loud to savor better the tone and the intensity of the words. Without reading it in french, I do hope the translator of Incarceron has passed on the elegance which emanate from Fisher's -eagle's ? - quill.

Thanks to a luxurious writing and to good ideas, thanks to the darkness of her dystopic universe and to the complexity of her characters, Catherine Fisher depicts with correctness and talent a furturistic and divided society where hope remains despite the doubt and the cruelty. Incarceron brings you to a place where you have never set foot in a slow rhythm around the edges, but which does not disrupt the reading - and it's only my opinion, for the english language has been a barrier from times to times. Lack of custom ! What's more, they're a lot of new develoments.This book has brushed against the favourite and I'm sure it would have been it if I had understood english better .
Be that as it may, I'm going to read more in OV in order to discover new nuggets - dark ones all the same... - like this one !

                                              



Le premier tome d'Incarceron, écrit par Catherine Fisher a été publié en langue anglaise le 3 Mai 2007 chez Hodder Children's Books. Il fait 458 pages en anglais, coûte $17.99 et a été récompensé par de très nombreux prix.

Il est paru en France sous le titre Incarceron le 3 Juin 2010 aux éditions Pocket Jeunesse et a été traduit par Cécile Chartres. Il fait 504 pages et coûte 14,50 €. PKJ conseille de le lire à partir de 13 ans.

Tiré et traduit du site officiel de la saga
Catherine Fisher is the New York Times bestselling author of Incarceron. She is “one of today’s best fantasy writers” according to the London Independent. An acclaimed novelist and poet, she has written many fantasy books for young people, including The Oracle Prophecy series. Incarceron was named by the London Times as the Best Children’s Book of the Year, and has received five starred reviews in the United States. Ms. Fisher lives in Wales.



Catherine Fisher est l'auteur d'Incarceron, bestseller du New York Times.. Elle est l'"une des meilleures auteurs de fantasy actuels" selon le London Independent. Nouvelliste et poète reconnue, elle a écrit de nombres livres de fantasy pour la jeunesse, dont la saga La Prophétie de l'Oracle. Incarceron a été nommé par le London Times dans la catégorie Meilleur Livre Jeunesse de l'Année et a été acclamée par cinq critiques étoilées, parmi les autres critiques dithyrambiques reçues aux Etats-Unis. Mme Fisher vit à Wales.


Catherine Fisher parle de sa saga


La vidéo de présentation d'Incarceron



○ Le site Internet d'Incarceron, un vrai bijou artistique qui nous en apprends plus sur l'univers d'Incarceron (en anglais)
○ Incarceron est le premier tome d'un diptyque composé de Incarceron, Sapphique (en France : Le cygne noir). Cette pourrait être conclue par un troisième volume pas encore parut, mais c'est assez flou.

○ Une adaptation du livre est prévue, avec Taylor Launter (Twilight, Identité Secrète) et Emma Watson (Harry Potter, Le Monde de Charlie, The Bling Ring, Noé) dans les rôles de Finn et Claudia.
Bien qu'on ne sache presque rien de ce film, les données circulant sur la Toile parlent d'une adaptation par John Palermo (X-Men: The Last Stand, Drive, Wolverine) pour le compte des 20th Century Fox. Quant à la date de sortie, elle était prévue pour... 2013. Affaire à suivre.
Pour ma part, je rêve d'une adaptation par Christopher Nolan, réalisteur d'Inception notamment. Les labyrinthes, il connaît bien ! Quant à Taylor Launter, j'avoue ne pas le voir du tout en Finn. Pas du tout. Emma Watson encore, mais Finn ne me paraissait pas comme ça...

Livre lu en tandem
Découvrez ici la chronique de Marinette, du blog Les lectures de Marinette

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