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24 mars 2014

Roméo et Juliette - « Amour, donne-moi ta force, et cette force me sauvera. »



Vérone , XVIe siècle. 
Les deux plus puissantes familles de la ville, les Montague et les Capulet, se vouent une haine implacable. Mais lors d’un bal, Roméo Montague croise le regard de Juliette Capulet. Malgré la guerre qui déchire les deux clans, les adolescents tombent éperdument amoureux l’un de l’autre, et décident de vivre cet amour, quoi qu’il advienne… (Lecture Academy)

En proposant cette LC à Marie, je voulais remonter aux sources, découvrir enfin l'histoire de cet amour impossible, de cette passion qui est folie entre Roméo et Juliette. Je voulais lire cette tragédie qui a inspiré les dramaturges, les poètes, les auteurs, les artistes et les musiciens. Je m'attendais à un amour intense, poignant, transcendant, à une paire de claques dans la figure et à une empathie immense pour ces deux amants sur lequel le sort s'acharne. 

Point de tout cela. Je crois que ma déception est à la hauteur de mes attentes.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer et de l'histoire, et beaucoup moins à en sortir ! Malheureusement, j'ai été déçue par ce roman : pourtant, j'aime bien Shakespeare en général. J'avais globalement apprécié Othello, qui s'était laissé lire plus facilement que Roméo et Juliette.
En effet, j'ai retrouvé dans ce dernier les tournures sophistiquées si chères à Shakespeare : des phrases pleines de méandres, qui me perdent sur leurs chemins sinueux. Nuançons : ce dramaturge anglais a un talent remarquable pour écrire en vers tout au long du livre, sans répéter à tout bout de champ les mêmes rimes usées ; il ose des comparaisons audacieuses et pleines de lyrisme. Mais je n’ai apprécié sa plume qu’en la lisant à haute voix : enfin, les mots prenaient un sens !
En m’amusant à prendre les intonations des personnages et en me glissant dans leur corps, j’ai vraiment savouré certains passages. Les différents habitants de Vérone devenaient plus intéressants et sortaient de cette fadeur qui les caractérisaient presque tous. En fait, les personnages manquaient de charisme, de cette petite étincelle qui les distingue les uns des autres : un trait particulier, quelque chose qui m'empêche de retourner chaque fois à la page d'ouverture afin de voir à quel clan se rattachait tel personnage ! Mercutio, Benvolio, Tybalt étaient pour moi sources de confusion et cela a rendu ma lecture d'autant plus hachée. 

Les péripéties m'ont empêchées de refermer cette pièce : je dois admettre que Shakespeare manie plutôt bien l'art du rebondissement, un peu moins celui de la chute. Mais ce n'est que mon avis, et je n'ai pas assez de connaissances pour trop m'avancer. Simplement, je rejoint Molière qui disait que 'le théâtre n'est fait que pour être vu', du moins chez Shakespeare.
Je rouvrirai Roméo et Juliette dans un an ou deux, le temps de mûrir un peu et d'avoir une meilleure connaissance de la littérature anglaise. Parce qu'il ne faut jamais s'arrêter sur une déception !


Retrouvez ici l'avis de Marie

Roméo et Juliette est une pièce composée par William Shakespeare vers 1595 et publiée vers 1597, sous le titre original 'Romeo and Juliet '. Elle est parue aux éditions Livre de Poche Jeunesse le 08 Septembre 2010, fait 224 pages et coûte 5.5 €. 
Attention, la version Livre de Poche Jeunesse est abrégée ! Cependant, la couverture est plus belle et c'est pour ça qu'elle illustre cette chronique. Mais pour lire le texte en entier je vous conseille de vous tourner vers l'excellente collection Larousse, ou encore vers Librio.


William Shakespeare est un dramaturge anglais né aux environs du 23 Avril 1564 à Stratford on Avon, dans le comté de Warwickshire (Angleterre). Il étudie à l'upper school de Stratford avant de se tourner vers l'écriture : comédien, poète et dramaturge, ses oeuvres les plus célèbres sont Le Songe d'une nuit d'été (1592-1595), Hamlet (1595-1600), Macbeth et Le Roi Lear (1605-1607) et Roméo et Juliette (1592-1595). Il a écrit en tout une quarantaine de pièces, dont des comédies et des tragédies. Shakespeare s'éteint le 23 Avril 1616, à l'âge de 52 ans, et est enterré dans l'église de sa ville natale. (Inspiré par Larousse)


De retour du Salon du Livre de Paris...

Mes impressions à chaud...

À chaud, le terme est approprié puisque nous avons pris cinq bons degrés entre l'extérieur et l'intérieur du Salon ! Lequel est un hangar immense où s'étalent les stands, sur un seul étage : du coup, il est plus difficile de se repérer et de prendre de la hauteur par rapport aux maisons d'éditions représentées. On se retrouve donc perdu dans l'immensité des allées, sous des bannières flottant au vent (inexistant) et plus immenses encore, à appeler ses amis avec à la bouche une phrase désormais célèbre... "Vous zêtes oùù ?"

Franchement, j'ai raffolé de cet endroit. Il y a pas mal de bruit et des animations spontanées venant d'intervenants (une vraie fanfare -avec tambours et trompettes- , mais aussi du slam déclamés avec fougue, entre autres...), des centaines de piles de livres pour tous les goûts (PKJ, quel stand extra !), et des vendeurs et animateurs vraiment sympathiques. Et la preuve que le Salon n'est pas réservé qu'aux grands, c'est ces deux classes de primaire (CE1, pas plus) croisées à plusieurs reprises, avec les grands sourires des enfants et leurs chapeaux en forme de lapins bleus !

Cette année, le Salon met à l'honneur l'Argentine, mais on retrouve aussi des endroits consacrés à Shanghai, au Québec, à la Provence Côte d'Azur, sans parler des grandes maisons d'éditions françaises où j'ai fureté une bonne partie de l'après-midi !
Retrouvant avec délice les livres découverts grâce aux chroniques de la blogo, où aperçus sur les rayons des bibliothèques , j'ai ainsi acheté...



Le Regard des Princes à Minuit en pensant à la chronique dithyrambique de Vavi !

Interception parce que je ne connaissais que de nom la collection de thrillers de Rageot, et que le résumé me plaisait bien...

Time Riders, avec une pensée pour l'adorable Goutte (je l'ai enfin trouvé !) avec laquelle je vais le lire en LC  ^^

Et enfin BZRK, qui a fait couler pas mal d'encre et qui me paraissait intéressant.

Et, belle surprise, en rentrant chez moi les bras chargés de sacs (dont mon sac de cours, puisque c'est l'école qui nous a emmené au SLP !) je trouve sur mon bureau un petit paquet kraft, où une plume délicate a écrit mon nom ! Je l'ouvre rapidement et en sort...



Un grand merci à Maïté Bernard, adorable auteur de Ava et les Fantômes, que j'avais rencontrée au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse et qui m'a envoyé son roman Trois Baisers, accompagné d'un gentil mot !

Bref, j'ai passé une journée fantastique et j'ai hâte de commencer ces quatre livres !

Très bonne soirée,