Et oui, je ne peux pas me passer de vous ! Petite apparition sur le blog afin de partager avec vous l'interview réalisée auprès de Gaël Bordet.
Mon collège a eu la chance de recevoir Vendredi dernier la visite de Gaël Bordet, auteur pour la jeunesse chez Bayard. A cette occasion, le club lecteur a pu lui poser quelques questions.
D'ailleurs, son roman Petits Contes à Régler, dont la chronique sera publiée en Juillet, a été placé sur la deuxième place du podium "Club Lecteurs 5ème" organisé au collège, parmi une sélection de romans. Une belle victoire, qui est bien méritée !
D'ailleurs, son roman Petits Contes à Régler, dont la chronique sera publiée en Juillet, a été placé sur la deuxième place du podium "Club Lecteurs 5ème" organisé au collège, parmi une sélection de romans. Une belle victoire, qui est bien méritée !
Club Lecteurs : Bonjour ! Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Gaël Bordet : Bonjour ! Alors, j'aime le chocolat, j'ai passé mon enfance en Afrique (en Côte d'Ivoire et au Sénégal), ce qui a développé mon imagination. Aimant l'art, je m'essaye aussi à la sculpture, au dessin ou encore au théâtre. J'aime écrire depuis ma jeunesse, et mes auteurs préférés sont I. Calvino, un auteur fantaisiste, Flaubert ou encore Proust, qui décrit très bien les relations humaines.
C. L : En combien de temps avez-vous écrit votre roman (Petits Contes à Régler, ndlr) ?
G. B. : Je l'ai commencé en 2005, et il est sorti en 2011: entre temps j'ai fait une pause de deux ans dans sa rédaction, car je ne le jugeais pas assez bien. Mais même si rien n'est jamais parfait, je l'ai continué jusqu'au bout ! Il ne faut pas se décourager.
De plus, derrière tout roman, il y a deux phases : une phase d'écriture et une phase durant laquelle on recherche un éditeur ; cette phase peut être longue, et en ce qui me concerne, Bayard m'a contacté au bout de neuf mois.
C. L. : Avez-vous eu envie d'abandonner ?
G. B. : Oui, comme je le disais, je ne le jugeais pas assez bien en comparaison avec d'autres auteurs ; les découragements sont fréquents mais je l'ai tout de même terminé.
C. L. : Comment vous est venue l'idée d'écrire Petits Contes ? Et de réunir tous les personnages de Perrault en un seul roman ?
G. B. : Dans ses contes, Perrault parle de contrées telles que Mirabilis par exemple, qu'il ne développe pas. J'ai voulu décrire ces mondes dont Perrault ne parle presque pas. En ce qui concerne les personnages de Petits Contes, je voyais à l'origine Pandora (une jeune rebelle mystérieuse, ndrl) comme étant une méchante, qui voulait se venger de quelque chose, mais au fur et à mesure ce personnage a évolué, elle pourrait avoir de bonnes raisons de se rebeller.
Durant la rédaction d'un roman, des personnages peuvent se rajouter, c'est le cas de Gueule-de-Loup par exemple (un tavernier qui n'hésite pas à parler fort ! ndlr) : on a la liberté de s'adapter mais il faut toujours garder un fil conducteur, un objectif.
C. L. : Quel(s) est/sont le(s) message(s) de votre roman, s'il y en a ?
G. B. : Le roman parle des peurs de l'enfance, comment elles sont vécues, qu'est-ce qui angoisse... Les personnages de Perrault sont tous soit porteurs d'angoisse, soit ils ressentent de l'angoisse. Ils ont tous "un grain", doivent surmonter des épreuves... Il parle aussi de liberté, de ce qu'on fait de notre liberté, de la liberté de conscience qui nous conduit à refuser d'obéir à un ordre injuste ou tyrannique : par exemple les Résistants lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il parle également du plaisir de la lecture : les contes ne sont pas que pour les enfants.
C. L. : Que représentent pour vous vos personnages ? Vous identifiez-vous à certains d'entre eux ?
G. B. : Pandora représente la résistance, la justice. Jason (un jeune homme ayant de l'expérience en ce qui concerne les mondes féériques, à la tête des jeunes stagiaires de l'Observatoire des mondes imaginaires, ndlr) est responsable et raisonnable. Hector (un jeune homme aux cheveux teints en bleu, très sympathique, ndlr) est claustrophobe, il ressent de l'angoisse, et il se pose beaucoup de questions tout en cherchant des réponses. Sybille (la plus jeune des stagiaire, a une sorte de don de "vision", ndlr) est jeune mais volontaire, malgré sa fragilité. Et tous sont soudés par une amitié forte. D'ailleurs, en ce qui concerne les personnages, Gueule de Loup, Pandora et Hector ont un profil Facebook ! N'hésitez pas à les demander en ami :)
C. L. : Dans votre roman sont présentes de nombreuses inventions, dont le verbe "féér", qui désigne des objets enchantés. Pourriez-vous nous l'expliquer ? D'autre part, vous parlez aussi de l'archéopsyché, une sorte de minuscule cortex célébral logée dans l'hippocampe, une partie du cerveau...
G. B. : Dans ses contes, Perrault utilisait parfois ce mot au lieu de "féérique". C'est de là que vient l'idée ! En ce qui concerne l'archéopysché, il est inventé même si l'hippocampe existe bien ! L'archéopsyché permet de voyager dans l'Imaginaire et s'efface peu à peu lorsque l'on adulte. Mais pour un agent, il ne disparaît pas...
C. L. : Mirabilis est une ville au décor fabuleux, cadre d'une partie de votre roman. Avez-vous déjà essayé de la représenter ? Ce serait une bonne idée pour des étudiants en art ! D'autre part, le château majestueux de Cendrillon est doté d'une galerie de miroirs. Serait-elle en partie inspirée par la magnifique Galerie des Glaces de Versailles ? En est-il de même pour les jardins du château, ceux de Mirabilis et ceux créés par Le Notre ?
G. B. : Mirabilis a été représenté par Benjamin Bachelier, qui est l'illustrateur de Petits Contes. Il a publié ses créations sur un site, qui a été malheureusement piraté. Mais il a gardé les esquisses, et mon image de couverture sur Facebook (la page Facebook de Petits Contes
) est une vue de nuit de cette cité. Et pour le château de Cendrillon, il est un peu inspiré de celui de Versailles.
C. L. : Avez-vous écrit d'autres romans ?
G. B. : Le deuxième volet de la saga, L'affaire Sherlock H., sort le 20 Juin. Il parle de l'univers de Sherlock Holmes, et le titre est dans la lignée du tome 1, Le cas Rubis C. Et à l'origine, Petits Contes à Régler devait être le titre du tome 1 ! Il a finalement été utilisé pour celui de la saga. Je pense que l'on peu lire le tome 2 sans avoir lu le tome 1 au préalable, puisque de nombreux rappels sont faits et que l'on y trouve un lexique. (Petit mot de Safran : Direction vos librairies ! ^^)
C. L. : A quel âge avez-vous commencé à écrire ?
G. B. : J'ai commencé vers 8-9 ans, pour le plaisir. L'une de mes premières histoires était celle d'un lynx égaré dans un champ de coton. Pas très réaliste ! Et sinon, j'ai commencé à écrire Petits Contes à un peu moins de 30 ans.
C. L. : Avez-vous toujours voulu être écrivain ?
G. B. : Je voulais lire des histoires, en vivre, mais je n'ai pas vraiment pensé à "être écrivain". Je ne pensais pas pouvoir l'être, et ne me considère toujours pas comme un écrivain. Je pense que ce sont les lecteurs qui le disent, c'est difficile de dire si ce que l'on fait est bien.
C. L. : De combien de tomes sera faite la série ?
G. B. : Cela dépend des ventes. Je pense en faire un troisième, il faut que j'en parle à mon éditeur. Et, petit scoop, il se passerait dans l'univers fantastique de Jules Verne !
C. L. : Avez-vous un autre métier ?
G. B. : Je lis beaucoup, et suis lecteur de manuscrits chez Gallimard Jeunesse. Avant, j'étais sociologue.
C. L. Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite écrire ?
G. B. : Il faut beaucoup lire, s'imprégner de la manière de construire une histoire, avoir un fil conducteur, un dénouement, une chute. Et surtout, il faut se relire pour veiller à la cohérence de son texte ! Il faut également éviter de dissocier les descriptions de l'action pour ne pas perdre le lecteur et ne pas rompre le rythme.
C. L. : Si vous deviez partir précipitamment et n'emporter que trois livres, quels seraient-ils ?
G. B. : Pas évident... Nos goûts évoluent, et puis il existe tellement de livres incroyables ! J'ai bien envie de tricher un peu. Tout d'abord, la Bible, peut-être le livre le plus célèbre au monde, qui est un recueil d'histoires toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. Ensuite, et c'est là que je triche, la Trilogie des ancêtres, d'Italo Calvino (qui comprend Le Baron perché, Le Vicomte pourfendu et Le Chevalier inexistant). Enfin, et je triche encore un peu, l'ensemble de La Recherche, de Proust, qui est un formidable observateur de son temps, des moeurs et des caractères. Bien embêté de ne pas pouvoir emporter Les Trois mousquetaires ou les pièces de Shakespeare.
C. L. : Lisez-vous des romans jeunesse ?
G. B. : Enormément ! La littérature jeunesse, qui n'est pas un genre contrairement à ce que beaucoup pensent (y compris nos chercheurs les plus sérieux), offre justement une diversité et une créativité qu'on ne voit plus toujours dans la littérature dite générale. Parmi les auteurs que j'apprécie, se trouvent par exemple Silvana Gandolfi, Timothée de Fombelle, Pierre Bottero, Eoin Colfer...
C. L. : Avez-vous une anecdote sur votre métier à nous raconter ?
G. B. : Une petite anecdote qui montre bien (si besoin était) que fiction et réalité se confondent très souvent. Des amis musiciens ont fondé un groupe de rock velu-fendard fééric trash. On envisage une tournée en France, et une autre en Europe.
C. L. : Auriez-vous un mot pour les lecteurs de Coffee & Books ?
G. B. : Continuez de prendre du plaisir à lire, écrire, et partager vos impressions : c'est communicatif ! Inspiration, encouragments et succès pour vos oeuvres, à commencer par les textes que vous écrivez pour le concours organisé par Safran. En tout cas, bravo pour ce blog très bien construit, et original pour ses points de vue. Je rêverais d'ailleurs de me promener entre les rayonnages de votre belle bibliothèque !
C. L : En combien de temps avez-vous écrit votre roman (Petits Contes à Régler, ndlr) ?
G. B. : Je l'ai commencé en 2005, et il est sorti en 2011: entre temps j'ai fait une pause de deux ans dans sa rédaction, car je ne le jugeais pas assez bien. Mais même si rien n'est jamais parfait, je l'ai continué jusqu'au bout ! Il ne faut pas se décourager.
De plus, derrière tout roman, il y a deux phases : une phase d'écriture et une phase durant laquelle on recherche un éditeur ; cette phase peut être longue, et en ce qui me concerne, Bayard m'a contacté au bout de neuf mois.
C. L. : Avez-vous eu envie d'abandonner ?
G. B. : Oui, comme je le disais, je ne le jugeais pas assez bien en comparaison avec d'autres auteurs ; les découragements sont fréquents mais je l'ai tout de même terminé.
C. L. : Comment vous est venue l'idée d'écrire Petits Contes ? Et de réunir tous les personnages de Perrault en un seul roman ?
G. B. : Dans ses contes, Perrault parle de contrées telles que Mirabilis par exemple, qu'il ne développe pas. J'ai voulu décrire ces mondes dont Perrault ne parle presque pas. En ce qui concerne les personnages de Petits Contes, je voyais à l'origine Pandora (une jeune rebelle mystérieuse, ndrl) comme étant une méchante, qui voulait se venger de quelque chose, mais au fur et à mesure ce personnage a évolué, elle pourrait avoir de bonnes raisons de se rebeller.
Durant la rédaction d'un roman, des personnages peuvent se rajouter, c'est le cas de Gueule-de-Loup par exemple (un tavernier qui n'hésite pas à parler fort ! ndlr) : on a la liberté de s'adapter mais il faut toujours garder un fil conducteur, un objectif.
C. L. : Quel(s) est/sont le(s) message(s) de votre roman, s'il y en a ?
G. B. : Le roman parle des peurs de l'enfance, comment elles sont vécues, qu'est-ce qui angoisse... Les personnages de Perrault sont tous soit porteurs d'angoisse, soit ils ressentent de l'angoisse. Ils ont tous "un grain", doivent surmonter des épreuves... Il parle aussi de liberté, de ce qu'on fait de notre liberté, de la liberté de conscience qui nous conduit à refuser d'obéir à un ordre injuste ou tyrannique : par exemple les Résistants lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il parle également du plaisir de la lecture : les contes ne sont pas que pour les enfants.
C. L. : Que représentent pour vous vos personnages ? Vous identifiez-vous à certains d'entre eux ?
G. B. : Pandora représente la résistance, la justice. Jason (un jeune homme ayant de l'expérience en ce qui concerne les mondes féériques, à la tête des jeunes stagiaires de l'Observatoire des mondes imaginaires, ndlr) est responsable et raisonnable. Hector (un jeune homme aux cheveux teints en bleu, très sympathique, ndlr) est claustrophobe, il ressent de l'angoisse, et il se pose beaucoup de questions tout en cherchant des réponses. Sybille (la plus jeune des stagiaire, a une sorte de don de "vision", ndlr) est jeune mais volontaire, malgré sa fragilité. Et tous sont soudés par une amitié forte. D'ailleurs, en ce qui concerne les personnages, Gueule de Loup, Pandora et Hector ont un profil Facebook ! N'hésitez pas à les demander en ami :)
C. L. : Dans votre roman sont présentes de nombreuses inventions, dont le verbe "féér", qui désigne des objets enchantés. Pourriez-vous nous l'expliquer ? D'autre part, vous parlez aussi de l'archéopsyché, une sorte de minuscule cortex célébral logée dans l'hippocampe, une partie du cerveau...
G. B. : Dans ses contes, Perrault utilisait parfois ce mot au lieu de "féérique". C'est de là que vient l'idée ! En ce qui concerne l'archéopysché, il est inventé même si l'hippocampe existe bien ! L'archéopsyché permet de voyager dans l'Imaginaire et s'efface peu à peu lorsque l'on adulte. Mais pour un agent, il ne disparaît pas...
C. L. : Mirabilis est une ville au décor fabuleux, cadre d'une partie de votre roman. Avez-vous déjà essayé de la représenter ? Ce serait une bonne idée pour des étudiants en art ! D'autre part, le château majestueux de Cendrillon est doté d'une galerie de miroirs. Serait-elle en partie inspirée par la magnifique Galerie des Glaces de Versailles ? En est-il de même pour les jardins du château, ceux de Mirabilis et ceux créés par Le Notre ?
G. B. : Mirabilis a été représenté par Benjamin Bachelier, qui est l'illustrateur de Petits Contes. Il a publié ses créations sur un site, qui a été malheureusement piraté. Mais il a gardé les esquisses, et mon image de couverture sur Facebook (la page Facebook de Petits Contes
) est une vue de nuit de cette cité. Et pour le château de Cendrillon, il est un peu inspiré de celui de Versailles.
C. L. : Avez-vous écrit d'autres romans ?
G. B. : Le deuxième volet de la saga, L'affaire Sherlock H., sort le 20 Juin. Il parle de l'univers de Sherlock Holmes, et le titre est dans la lignée du tome 1, Le cas Rubis C. Et à l'origine, Petits Contes à Régler devait être le titre du tome 1 ! Il a finalement été utilisé pour celui de la saga. Je pense que l'on peu lire le tome 2 sans avoir lu le tome 1 au préalable, puisque de nombreux rappels sont faits et que l'on y trouve un lexique. (Petit mot de Safran : Direction vos librairies ! ^^)
C. L. : A quel âge avez-vous commencé à écrire ?
G. B. : J'ai commencé vers 8-9 ans, pour le plaisir. L'une de mes premières histoires était celle d'un lynx égaré dans un champ de coton. Pas très réaliste ! Et sinon, j'ai commencé à écrire Petits Contes à un peu moins de 30 ans.
C. L. : Avez-vous toujours voulu être écrivain ?
G. B. : Je voulais lire des histoires, en vivre, mais je n'ai pas vraiment pensé à "être écrivain". Je ne pensais pas pouvoir l'être, et ne me considère toujours pas comme un écrivain. Je pense que ce sont les lecteurs qui le disent, c'est difficile de dire si ce que l'on fait est bien.
C. L. : De combien de tomes sera faite la série ?
G. B. : Cela dépend des ventes. Je pense en faire un troisième, il faut que j'en parle à mon éditeur. Et, petit scoop, il se passerait dans l'univers fantastique de Jules Verne !
C. L. : Avez-vous un autre métier ?
G. B. : Je lis beaucoup, et suis lecteur de manuscrits chez Gallimard Jeunesse. Avant, j'étais sociologue.
C. L. Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite écrire ?
G. B. : Il faut beaucoup lire, s'imprégner de la manière de construire une histoire, avoir un fil conducteur, un dénouement, une chute. Et surtout, il faut se relire pour veiller à la cohérence de son texte ! Il faut également éviter de dissocier les descriptions de l'action pour ne pas perdre le lecteur et ne pas rompre le rythme.
C. L. : Si vous deviez partir précipitamment et n'emporter que trois livres, quels seraient-ils ?
G. B. : Pas évident... Nos goûts évoluent, et puis il existe tellement de livres incroyables ! J'ai bien envie de tricher un peu. Tout d'abord, la Bible, peut-être le livre le plus célèbre au monde, qui est un recueil d'histoires toutes plus exceptionnelles les unes que les autres. Ensuite, et c'est là que je triche, la Trilogie des ancêtres, d'Italo Calvino (qui comprend Le Baron perché, Le Vicomte pourfendu et Le Chevalier inexistant). Enfin, et je triche encore un peu, l'ensemble de La Recherche, de Proust, qui est un formidable observateur de son temps, des moeurs et des caractères. Bien embêté de ne pas pouvoir emporter Les Trois mousquetaires ou les pièces de Shakespeare.
C. L. : Lisez-vous des romans jeunesse ?
G. B. : Enormément ! La littérature jeunesse, qui n'est pas un genre contrairement à ce que beaucoup pensent (y compris nos chercheurs les plus sérieux), offre justement une diversité et une créativité qu'on ne voit plus toujours dans la littérature dite générale. Parmi les auteurs que j'apprécie, se trouvent par exemple Silvana Gandolfi, Timothée de Fombelle, Pierre Bottero, Eoin Colfer...
C. L. : Avez-vous une anecdote sur votre métier à nous raconter ?
G. B. : Une petite anecdote qui montre bien (si besoin était) que fiction et réalité se confondent très souvent. Des amis musiciens ont fondé un groupe de rock velu-fendard fééric trash. On envisage une tournée en France, et une autre en Europe.
C. L. : Auriez-vous un mot pour les lecteurs de Coffee & Books ?
G. B. : Continuez de prendre du plaisir à lire, écrire, et partager vos impressions : c'est communicatif ! Inspiration, encouragments et succès pour vos oeuvres, à commencer par les textes que vous écrivez pour le concours organisé par Safran. En tout cas, bravo pour ce blog très bien construit, et original pour ses points de vue. Je rêverais d'ailleurs de me promener entre les rayonnages de votre belle bibliothèque !
Merci à Gaël Bordet, aux documentalistes du colège Marie-Béatrice et Linda, et à Eugine qui a retranscrit toute l'interview !